2018
Éditorial

2018

L’avantage lorsqu’on palabre à vif ou à fleurets mouchetés sur la bonne chère et ses enivrants compagnons, c’est que le désir se renouvelle chaque jour, contrairement par exemple aux pulsions amoureuses aux fluctuations inopinées qu’on se crève le pneu à entretenir.

Nous ne regretterons pas grand chose de 2017, année que nous avons clôturé avec – tardivement certes – notre fête annuelle, événement que nous avions pris habitude de tenir à l’orée de l’été. Un événement que nous voulons différent chaque année, pour éviter aux amoureux de l’exceptionnel, funambules du palais, cénosillicaphobes, diétophobes et autres sultans de la table de tomber dans une morne routine. Histoire de se marrer aussi, n’oublions pas l’essentiel. Grâce à vous, mais aussi grâce à nos valeureux partenaires, nous avons placé la barre très haut, et ça va être dur pour 2018 !

A propos de 2018, cette année – vous serez prévenus – nous n’aurons nul autre objet que celui de profiter de ce que la vie nous offre de meilleur, et de le partager avec vous. Délaissant volontairement à nos honorables confrères la coiffe d’Irma du Michelin, la robe d’oracles des tendances ou le casque de DJ chez radio casseroles. En effet, s’il y a une chose que nous avons pu empiriquement constater, c’est que si le bonheur est peut-être parfois dans le pré, il est beaucoup plus souvent sous une table, là où nos pieds se glissent.

C’est pourquoi nous vous souhaitons d’être sous la table aussi souvent que possible. Bonne année.