Vendanges chez la Veuve Clicquot

Aujourd’hui, Orgyness vous ouvre les portes des centres de pressurage de la Veuve Clicquot, terme qui sonne bien plus technologique que la réalité, puisque si les méthodes de vinification ont bien progressé, les outils eux-mêmes n’ont que peu évolué, conservant un charme délicieusement obsolète.

Bulle des champs

A peine la cueillette finie, chaque cépage est pressé séparément une première fois par « marc », soit des lots de 4000 kg, puis retroussé pour subir un second pressurage. Quand le précieux jus est dans les cuves, les ouvriers déblayent le « gâteau »- pour que le pressoir puisse accueillir le prochain marc. Et ainsi de suite, jusqu’à ce que le dernier raisin de la dernière grappe de Verzy, Bouzy, ou Ambonnay ait été violemment mis à mort et vidé de son sang.

Veuve Clicquot a beau être la deuxième marque mondiale de champagne, les vendanges constituent la première étape fondatrice de la fabrication du champagne, et lorsqu’elles arrivent, les paillettes font place au travail dans toute sa ruralité. Car si un coup d’oeil et une prise en main peuvent suffire pour évaluer la qualité du raisin, la cueillette, le pressurage et la vitesse d’exécution forment la base de tout le reste. Ce n’est qu’à partir de là que, tel un peintre devant ses pigments broyés avec soin, le chef de cave Dominique Demarville peut se mettre au travail et rendre la vie supportable à des millions d’âmes en quête d’insouciance.

En savoir plus sur Veuve Clicquot Ponsardin : http://www.veuve-clicquot.com