Volta

Plein voltage chez Volta

Volta fait partie des nombreuses excellentes adresses de la scène gastronomique flamande. Un peu à l’écart du centre ville, le restaurant se cache dans une ancienne station de transformation électrique, et en a gardé l’équipement : structures métalliques, poulies mécaniques et treuils. La cuisine vitrée, le mobilier en bois, les fauteuils rétros et la lumière tamisée s’accordent pour rendre l’endroit cosy et chaleureux.

Cette adresse a été testée anonymement

A sa tête, le chef Anthony Snoeck, bras tatoués et mèche rebelle, rejoint la cohorte des jeunes chefs qui revitalisent la bistronomie belge, en délivrant chez Volta une cuisine dynamique, vive, riche en saveurs, mixant de délicates influences world (nori, papadum, quinoa…) avec de généreuses saveurs belges (sauces sucrées salées, charcuteries, pickles).

Les doigts dans la prise

A midi, deux menus à plats uniques sont proposés, l’un à 29€ (2 plats) et l’autre à 49€ (4 plats). L’entrée est composée de deux assiettes à partager : un morceau de lard nappé d’une onctueuse sauce aigre douce et quelques belles tranches de saumon mariné, sauce à la crème acidulée, quinoa noir et algue séchée. En plat : pièce de bœuf cuite à la perfection, potiron braisé et crème d’ail noir. Et pour ceux ayant opté pour le sucré, il y a un dessert mariant citron, granité de vin rouge et meringue.

Verdict : des associations bien pensées et beaucoup de personnalité dans chaque assiette. Seul bémol : paradoxalement, le service est proche des deux de tension ! Mais malgré cela, Volta électrise les papilles et donne du fil à retordre aux derniers a priori que d’aucuns pourraient nourrir vis-à-vis de la gastronomie belge.